De l’interdépendance mondiale à l’économie mondiale:

Shimon Peres et la métaphore du bateau

IsraelValley

«Aucun pays, ni même les USA, ne peut aujourd’hui déterminer le destin de l’économie mondiale. Il y a 40 ans, le citoyen américain moyen était 30 fois plus riche que le citoyen chinois. Aujourd’hui, cet écart s’est considérablement réduit, un citoyen US n’est «que 5 fois plus riche qu’un citoyen chinois» a déclaré le président israélien Shimon Peres lors d’une conférence à Tel Aviv, organisée par le quotidien israélien Globes.

Peres a ajouté: «Les Chinois et les Américains sont interdépendants, et ils prennent de plus en plus de place. La Chine cherche à acheter le monde, comme les Russes. Le monde essaie d’entrer en Chine et la concurrence s’intensifie. Le vieux modèle économique «National» est en train de voler en éclat au profit d’une économie «mondiale». Presque aucun pays dans le monde, y compris Israël, ne peut faire de l’économie nationale».

“Tous les pays sont impliqués dans les événements internationaux. Dans le passé, nous pouvions considérer chacun des192 pays du monde comme 192 bateaux navigant sur la mer, avec pour objectif d’éviter les collisions. Aujourd’hui, le monde est plus proche d’un immense bateau de 192 cabines. Les cabines sont dans ce cas les nations: le sort de toutes les cabines dépend de celui du navire et, réciproquement, ce qui se passe dans les cabines affecte le sort du bateau. »

Peres continue sa métaphore: «Quand il y a des cabines dangereuses – et elles existent – il faut une grande coalition d’autres cabines pour obliger les cabines dangereuses à se ranger dans le sens du navire. Le problème est donc aujourd’hui interne au bateau. Peu importe où l’on regarde, nous constatons obligatoirement l’effet du navire sur la cabine. Cela commence par l’économie: il n’y a pas d’économie nationale. Il peut exister de la pauvreté à l’échelle d’un pays, mais tous ceux qui veulent retrouver de la croissance doivent se tourner vers l’économie mondiale. »

M.F

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http://www.blogdei.com/11949/de-linterdependance-mondiale-a-leconomie-mondiale-shimon-peres-et-la-metaphore